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Par Thuringwethil le 29 Janvier 2015 à 16:22
Le sable se lève
A chaque foulée.
Le temps s'achève
La terre se tait,
Et libère les jambes
Tantôt entravées
Du coursier arabe.
L'horizon disparaît.
Entre terre et ciel
N'existe plus d'océan.
Juste le fard tellurique
Qui s'envole tout à coup,
Juste un chemin
Qui s'élève
En direction du soleil.
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Par Thuringwethil le 29 Janvier 2015 à 14:42
Il était un cavalier
Sur un cheval gris,
Lancé au galop.
A une hauteur,
Que l'on ne peut qualifier
Qu'entre terre et ciel.
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Par Thuringwethil le 28 Janvier 2015 à 15:10
Sa foulée dans les sentiers
Levait la poussière rousse
Du sol forestier,
Sous l'étoffe noire en mousse.
Son souffle ardent
Où se mirait le fief cosmique
Argentin et tremblant,
Brûlait l'éther anthracite.
Ses longs crins noirs sinueux
Portés par les vents orageux
S'ornaient de lierre tombant
Et de gouttes en argent.
Sa robe de velours et de jais
Devint ombre noctambule
Parmi les arbres embrasés
D'ultimes couleurs du crépuscule.
Ses grands yeux arabisants
Où s'engoufre le bleu des nuits
L'or natif et le diamant
Furent l'écrin d'une vie.
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