• Épona

    Sa foulée dans les sentiers

    Levait la poussière rousse

    Du sol forestier,

    Sous l'étoffe noire en mousse.

     

    Son souffle ardent

    Où se mirait le fief cosmique

    Argentin et tremblant,

    Brûlait l'éther anthracite.

     

    Ses longs crins noirs sinueux

    Portés par les vents orageux

    S'ornaient de lierre tombant

    Et de gouttes en argent.

     

    Sa robe de velours et de jais

    Devint ombre noctambule

    Parmi les arbres embrasés

    D'ultimes couleurs du crépuscule.

     

    Ses grands yeux arabisants

    Où s'engoufre le bleu des nuits

    L'or natif et le diamant

    Furent l'écrin d'une vie.

     

    Perséphone

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :