• Au pied d'un vieux chêne,

    Assise, pensant loin,

    Blottie en cette laine

    Verte d'un doux matin.

     

    Kirielle de feuilles

    Écorce tiède et pure,

    Cet arbre est le seuil 

    Des songes qui durent...

     

    Photo by Thuringwethil 

    Au pied d'un chêne


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  • Elle court et jamais ne se tait

    Tremblante est la nomade intrépide;

    Mais de ses larmes limpides,

    Elle sert de breuvage aux pensées.

     

    Photo by Thuringwethil

    La rivière


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  • I

     

    Tes arbres pleurent bleu

    Sur les parures d'ambre

    De tes racines où pleut

    L'étendard de Novembre.

     

    II

     

    Tes sèves pourpres et tièdes

    Sous l'écorce vêtue de mousse

    Sont le comparse intermède

    Entre terre et ramures rousses.

     

    III

     

    Les saisons ne t'atteignent pas;

    Le chant singulier de ton coeur

    Qu'entonnent les bises d'Ostara

    Ravive l'alchimie du bonheur.

     

    IV

     

    Tes vents que parfume

    Ta terre cannelle

    Louée de ma plume

    Amènent fleurs nouvelles.

     

    V

     

    Tu as su, brave guerrière,

    Dompter le jour, la nuit,

    Et les serpents sous terre,

    Aux dents, de feuilles garnies.

     

    Photo by Thuringwethil

    Quatrains pour une forêt

     


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  • Forêt lointaine et mystique,

    De loin je te regarde.

    Tes vents nordiques

    Tes ramures bavardes...

     

    Tes mystères sans fin

    J'aurais aimé connaître.

    Mes ruisseaux de chagrin

    Pour toi sont bien piètres...

     

    Je me souviens encore

    Au fil des saisons

    De tes arbres en or

    De tes vastes sillons.

     

    Forêt lointaine et mystique

    A qui ce poème est dédié,

    Temple à mes yeux unique

    Sentinelle de mille fées.

     

    Photo by Thuringwethil

    Forêt lointaine et mystique


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  • Là où s'acccrochent les nuages

    Les feuilles de Juin font une cage

    Pour toujours garder en ce temple

    La majesté des chimères de jade.

    Sous leurs élytres, elles contemplent

    Les éternelles feuilles nomades,

    Déchues de ramures luxuriantes.

    A jamais où se taisent les heures,

    Sous les voûtes vertes demeurent

    Mémoires, regrets et splendeurs naissantes.

     

    Photo by Thuringwethil

    Bois des douves


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