-
Par Thuringwethil le 2 Septembre 2016 à 17:25
Digne, d'où vient ce mot,
Si discret, si posé?
Jetant sur l'heure en trop
Le psaume d'un sans pitié?
Feu ardent, que trop éteint...
Que reste-t-il maintenant?
Barré d'une paume de main,
Le froid paralyse lentement.
Magie d'un jour, disparaît dans le noir,
Anciens troubadours, à présent vieillards...
Ce ne sera jamais qu'un soir,
Ô des plus blafards,
Élu du hasard,
Juste le temps
De dire "au revoir"
Juste un chant
Perdu dans le noir.
Silence et échos,
Si chers, hélas éthérés.
Combien de drapeaux
Alors brûlés?
Ce n'est jamais qu'un soir,
Piètre moment d'où part
L'aube annonciateur
D'un solstice meilleur.
votre commentaire -
Par Thuringwethil le 16 Juin 2015 à 18:09
Surgit à mes yeux
Dans le vide, abîmés
Le songe fâcheux
De mon foyer cédé.
Il semblait pourtant
Omettre que les jours
Semaient par tous temps
Des vestiges à leur tour.
Que sont devenus ces lilas
Adorant le rire
D'abeilles qui déjà
D'ambre parent les cires?
La fragrance des roses
Est-elle donc restée
De même symbiose
Bien qu'à peine oubliée?
Les nuits sont elles encore
Assez mirifiques
Pour changer en feuilles d'or
Les linceuls telluriques?
Rien ne trahira hélas
Le présent qui l'habite.
Seule restera la trace
De l'ombre qu'il abrite...
votre commentaire -
Par Thuringwethil le 30 Janvier 2015 à 17:37
A jamais se retirent les heures,
Les rires et les pleurs.
A jamais indompté
Le temps fuit son éternité.
A jamais gravés sur la pierre
Des noms nous restent chers.
Sans rien dire,
Ils s'invitent soudain.
votre commentaire -
Par Thuringwethil le 29 Janvier 2015 à 16:42
L'éther bien cruel s'y mire
Comme un tyran vaniteux.
L'oubli quant à lui sans dires
Dort au fond des yeux.
Elle tombe et disparait
Ne laissant derrière elle
Que la trace d'un regret
Dans un soupir éternel.
votre commentaire -
Par Thuringwethil le 29 Janvier 2015 à 15:56
Je me souviens de ton regard,
Que dorait le soleil
Aux heures où s'égarent,
Les écumes vermeilles.
Tes gestes emprunts d'allégresse,
Au chant muet d'une lyre,
L'abîme, au néant, délaissent,
En ton éternel souvenir.
Une fée tu as longtemps incarné,
A défaut d'une guerrière malade
En ces pages, ton nom est gravé:
Indie, soit l'intègre dryade.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique