• Digne, d'où vient ce mot, 

    Si discret, si posé?

    Jetant sur l'heure en trop

    Le psaume d'un sans pitié?

     

    Feu ardent, que trop éteint...

    Que reste-t-il maintenant?

    Barré d'une paume de main,

    Le froid paralyse lentement.

     

    Magie d'un jour, disparaît dans le noir,

    Anciens troubadours, à présent vieillards...

     

    Ce ne sera jamais qu'un soir,

    Ô des plus blafards,

    Élu du hasard, 

    Juste le temps 

    De dire "au revoir"

    Juste un chant

    Perdu dans le noir.

     

    Silence et échos,

    Si chers, hélas éthérés.

    Combien de drapeaux 

    Alors brûlés? 

     

    Ce n'est jamais qu'un soir,

    Piètre moment d'où part

    L'aube annonciateur 

    D'un solstice meilleur.


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  •  

    Surgit à mes yeux 

    Dans le vide, abîmés 

    Le songe fâcheux 

    De mon foyer cédé.

     

    Il semblait pourtant 

    Omettre que les jours 

    Semaient par tous temps 

    Des vestiges à leur tour.

     

    Que sont devenus ces lilas 

    Adorant le rire 

    D'abeilles qui déjà 

    D'ambre parent les cires?

     

    La fragrance des roses 

    Est-elle donc restée 

    De même symbiose 

    Bien qu'à peine oubliée?

     

    Les nuits sont elles encore 

    Assez mirifiques 

    Pour changer en feuilles d'or 

    Les linceuls telluriques?

     

    Rien ne trahira hélas 

    Le présent qui l'habite.

    Seule restera la trace

    De l'ombre qu'il abrite...

     

    Pantoum nostalgique


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  • A jamais se retirent les heures,

    Les rires et les pleurs.

    A jamais indompté

    Le temps fuit son éternité.

     

    A jamais gravés sur la pierre

    Des noms nous restent chers.

    Sans rien dire,

    Ils s'invitent soudain.

     

    A jamais...


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  • L'éther bien cruel s'y mire

    Comme un tyran vaniteux.

    L'oubli quant à lui sans dires

    Dort au fond des yeux.

     

    Elle tombe et disparait

    Ne laissant derrière elle

    Que la trace d'un regret

    Dans un soupir éternel.

     

    Une larme

     


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  • Je me souviens de ton regard,

    Que dorait le soleil

    Aux heures où s'égarent,

    Les écumes vermeilles.

     

    Tes gestes emprunts d'allégresse,

    Au chant muet d'une lyre,

    L'abîme, au néant, délaissent,

    En ton éternel souvenir.

     

    Une fée tu as longtemps incarné,

    A défaut d'une guerrière malade

    En ces pages, ton nom est gravé:

    Indie, soit l'intègre dryade.

     

    A une chienne...

     


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