• L'Ame du foyer

    De mon pelage noir

    De mes deux opales d'or

    Dans le salon du manoir

    Je pose encore et encore.

     

    Sur le vieux piano

    Où flétrissent des fleurs

    Je m'énivre d'un morceau

    Dont la litanie charme mon coeur.

     

    Quand la fatigue me prend

    Je m'étends de tout mon long

    Sur la feutrine du divan;

    Puis les jours ainsi s'en vont.

     

    L'Ame du foyer

     


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