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Vous remarquerez l'orbe du soir,
Haut-perché. Sans nul doute,
Escompte l'offrande provisoire,
De gens auxquels il coûte
De n'avoir dit merci.
Tout de velours se couvrent
Les maisons frileuses.
A minuit, dès lors s'ouvre
Les portes ténébreuses
Donnant sur les mers d'Akasha.
Remarquez que l'heure tardive
Tend, en son alcôve,
Une luisance si vive
Que tout rêve se sauve,
De vous, faisant fi...
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Une lettre posée en vrac,
Pourtant neutre et sereine,
Défie l'onde des flaques,
Le vent et sa dégaine.
Lire en son episthémé
Le secret blanc d'une plume
Fait d'un bout de papier
Tout un soleil qu'on allume.
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Digne, d'où vient ce mot,
Si discret, si posé?
Jetant sur l'heure en trop
Le psaume d'un sans pitié?
Feu ardent, que trop éteint...
Que reste-t-il maintenant?
Barré d'une paume de main,
Le froid paralyse lentement.
Magie d'un jour, disparaît dans le noir,
Anciens troubadours, à présent vieillards...
Ce ne sera jamais qu'un soir,
Ô des plus blafards,
Élu du hasard,
Juste le temps
De dire "au revoir"
Juste un chant
Perdu dans le noir.
Silence et échos,
Si chers, hélas éthérés.
Combien de drapeaux
Alors brûlés?
Ce n'est jamais qu'un soir,
Piètre moment d'où part
L'aube annonciateur
D'un solstice meilleur.
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Hécatombe quand sonne
Minuit. Heure cruelle
Au soir qui fredonne
Le mal des mortels.
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Entendre au milieu des ruines
D'une forteresse à l'abandon
La mélodie à la voix cristalline,
Venue tout droit de Paimpont.
Rares sont les gens que la magie
Attarde de nos jours incertains.
Ils voient le soir de leur vie
A leurs trousses chaque matin.
Seule une dizaine d'enfants
Du village, par l'automne embelli
Au gré du temps, des éléments
S'énivrent de l'alchimie.
L'instrument conteur de mythes
Fait de la tempête une égérie.
Du feu et quelques merlinites,
S'inspire la harpiste d'ici.
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